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  • : Blog créé à l'occasion des élections municipales de Mars 2008 à Cournon d'Auvergne (63)
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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 06:46

La presse nous apprend aujourd'hui que les islandais veulent bien payer leurs propres dettes, mais qu'ils refusent de payer pour l'ardoise des banques privées installées sur leur territoire, et qui ont fait faillite. C'est le verdict du deuxième référendum organisé récemment sur le sujet.

 

Ce problème est mondial. Les banques, lorsque tout va bien, se gavent de bénéfices grâce aux intérêts perçus, versent de beaux salaires, occupent des sièges sociaux somptueux, et enrichissent leurs dirigeants et traders par des bonus inconvenants. Quand tout va mal, elles se retournent vers les cautions et pouvoirs publics. C'est l'impôt qui est censé boucher les trous.

 

Quand on pense que la banque prête de l'argent qui ne lui coûte rien .....

Les critères de Bâle n'imposant que de disposer d'une fraction (un douzième) de la somme prêtée !  Les pertes ne peuvent survenir qu'en cas d'impayé.

 

Au niveau local, on retrouve ce phénomène de mutualisation des pertes!  Au Conseil Municipal du 7 Avril 2010, à l'occasion d'une délibération concernant la caution d'un emprunt bancaire, j'ai fait l'intervention suivante :

 

Vous nous demandez d’accorder une garantie d’emprunt à Auvergne Habitat pour près de 5 millions d’euros

En commission, j’ai toujours été très réticent sur ces cautions, et vous m’avez toujours rassuré en disant « c’est sans risque ».

Aujourd’hui, je vais plus loin, et je dis que je suis contre le fait d’engager la Commune, et donc nos  concitoyens sur des sommes aussi élevées.

En effet, si c’est sans risque, pourquoi la banque réclame-t-elle une caution ?

Il y a un risque et je vais vous expliquer lequel. Mais auparavant je vais vous expliquer le bénéfice que tire la banque d’avoir une caution de notre part.

Ayant une caution telle que celle qui s’appuie sur le contribuable, la Banque n’a pas à constituer de réserves pour faire face à une défaillance de son emprunteur. Et donc les intérêts – lorsqu’il s’agit d’une banque commerciale, ce qui n’est pas le cas ce soir -  lui servent intégralement à verser des salaires mirobolants à ses dirigeants, et à verser les fameux BONUS.  Oui, notre caution sert indirectement à verser des BONUS, lorsqu’il s’agit d’une banque commerciale, je précise.

Alors quel est ce risque que nous prenons et que la banque ne veut pas prendre, alors que c’est son rôle, et qu’elle veut reporter sur le contribuable ?

Nous prenons le risque d’un enchaînement fatal qui est le suivant :

o     Contexte de Mondialisation

o     Délocalisations de la Production

o     Désindustrialisation du Pays

o     Chômage de masse

o     Indemnisation Chômage forcément en baisse

o     Impossibilité à payer les loyers pour un grand nombre de locataires de ces logements sociaux, touchés par un chômage mal indemnisé

o     Impossibilité de rembourser les emprunts pour les bailleurs

o     Appel par les Banques envers les cautions, c’est-à-dire la Commune.

o     Situation financière insupportable  pour la Commune.

 

Si vous ne pensez pas au risque de défaillance de Auvergne Habitat, croyez-moi, le banquier y pense à votre place. Il veut bien prendre les intérêts, mais pas le risque.

Je suis contre cette caution demandée ce soir, et je demande même un plan pluri-annuel de réduction progressive de la masse cautionnements accordés.

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 10:02

Le Jeudi 7 Avril, lors du Conseil Municipal, à l'occasion d'un débat sur les moyens de stopper la construction de l'incinérateur, prenant mes distances avec la position de l'UMP, j'ai fait l'intervention suivante :

 

Concernant l’incinérateur, je suis comme Henri Javion révolté contre l’incompétence –au vrai sens du terme- des élus majoritairement de Gauche de l’Agglomération et du Département.

Ils ont créé le Valtom, et rapidement, leur créature leur a échappé.

Elle a pris l’initiative de signer un contrat béton auprès d’un fournisseur pour l’incinérateur, alors même que ses créateurs, les élus les plus concernés, avaient clairement exprimé leur opposition à l’incinérateur. Son argument ? « Trop tard, il fallait pas signer tous les papiers nous donnant les pleins pouvoirs »

Scandaleux, révoltant : A quoi servent les élections si c’est pour élire des notables qui se débarrassent des problèmes en les confiant à des organismes créés de toute pièce et hors de tout contrôle ?

 Mais contrairement à Henri Javion, je ne suis pas résigné à voir cet incinérateur aller au bout de sa construction, certains allant même jusqu’à dire, puisque cet incinérateur est décidé, soutenons-le. C’est sans risque disent-ils !  Les experts sont formels, les filtres seront efficaces disent-ils !   

Comme si les experts et spécialistes ne se trompaient pas régulièrement !

L’air de la cuvette de Clermont est déjà aujourd’hui un souci. Certains jours, l’air ne circule pas, on dépasse des seuils de dangerosité. Continuera-t-on à brûler dans l’incinérateur ces jours-là ?

Clermont est candidat à l’opération ZAPA (Zone Prioritaire pour l’Air) voir article de la Montagne aujourd’hui 7 Avril 2011, qui donne force détails sur la pollution aux particules, sur le nombre de morts prématurés (42000 par an en France), sur le nombre de malades de l’asthme (3 500 000 en France), et qui indique que cette opération consiste, pour l’agglomération de Clermont-Ferrand, d’empêcher de rouler certains véhicules, à forcer la marche vers des véhicules électriques.

N’y a-t-il pas contradiction à introduire  en parallèle un nouveau polluant de l’air (particules fines dans les fumées, molécules cancérigènes élaborées au sein de l’incinérateur) ?

Si demain, face au désastre sanitaire, on arrête l’incinérateur existant, l’indemnisation de l’industriel ne sera-t-elle pas 50 fois plus importante  que l’indemnisation qu’il faudrait verser aujourd’hui, sans compter l’indemnisation des victimes ?

L’indemnisation à verser aujourd’hui ne serait-elle pas simplement le prix de l’erreur politique de nos dirigeants,  le prix de la faute originelle de leur  enfant maudit qu’est le Valtom? 

Enfin n’est-il pas  surréaliste de voir des élus ruraux venir à Puy-Long, sur les lieux où doit se dresser la machine infernale, à deux pas de la ville, réclamer l’exécution de la peine devant frapper les citadins, peine confirmée par toutes les signatures qui vont bien:  « vous êtes condamnés à respirer un air vicié parce que vous êtes les principaux pollueurs. Pour faire bonne mesure, on va vous amener toutes les ordures du département et même au-delà. De plus, l’incinération aura lieu sur place, au plus près de vos habitations, à Puy-Long car on a pas trouvé plus près» ?

Je ne me résigne pas. On a le droit de faire des erreurs. On n’a pas le droit de persister dans l’erreur. Ce que le politique a fait, il doit pouvoir le défaire.

 

 

 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 21:22

Pourquoi un si long silence de ma part sur ce blog ? 

 

Un projet personnel important m'occupe actuellement, mais ce n'est pas la raison principale, il ne me serait pas dfifficile de dégager dix minutes très régulièrement pour réagir sur tel ou tel sujet.

 

La vraie raison, c'est l'accélération des évènements. Chaque jour désormais, et depuis quelques mois, il y aurait plus de cinq sujets à traiter.

 

Tel jour des nouvelles alarmantes des finances de certains pays de la zone Euro,  tel jour une prise d'otage par des islamistes, tel jour la révélation de pratiques monstrueuses au Kosovo,  tel jour une déclaration notable d'un homme politique français qui mériterait un commentaire.

 

Il y a l'affaire de la Côte d'Ivoire, avec deux présidents, ce qui ne devrait étonner personne puisque ce pays, mal conçu lors de la décolonisation, est coupé en deux, le Nord musulman, et le Sud Chrétien, un peu comme le Soudan qui est en train de se scinder en deux également.

 

Et puis bien sûr il y a la révolution tunisienne, qui s'est propagée à l'Egytpe, et dont on ne sait si on va déboucher sur une théocratie à l'iranienne ou sur une démocratie à l'européenne, je n'ose pas dire "à la belge" car il n'y a plus de gouvernement belge depuis plusieurs mois.

 

Au passage la Tunisie était gouvernée par un parti appartenant à l'Internationale Socialiste! Vaste programme !

 

Ces mouvements de révolte populaire pourraient affecter d'autres pays comme le Yemen, la Jordanie, et pourquoi pas l'Algérie, la Lybie, le Maroc.  

 

Il y a le pétrole du Moyen-Orient, les mines d'uranium  au  Niger, le canal de Suez en Egypte. Il y a la présence de l'Etat d'Israël tellement imbriqué géographiquement au milieu de ses voisins hostiles. Tout celà complique la position des diplomaties européennes vis à vis de cet Orient si proche et si difficile à appréhender.

 

 Mais il y a un domaine, dans lequel les choses sont simples, et sur lequel on ne devrait pas transiger, c 'est celui de l'exigence de respect des droits de l'homme et de la condamnation des épurations sur des bases essentiellement religieuses qui s'y produisent. Il est connu que les juifs ont été conduits à fuir massivement tous ces pays depuis que la décolonisation leur a enlevé la protection qu'elle leur avait apporté et depuis qu'Israel existe. Les chrétiens ont fui massivement l'Irak, et en Egypte, les chrétiens,  appelés coptes,  sont actuellement persécutés, et objet de massacres et d'attentats. Soeur Emmanuelle avait en son temps essayé de soulager les malheurs des chiffonniers du Caire, en fait des éboueurs, des chrétiens relégués à ces tâches, des citoyens de seconde zone, des dhimmis.

 

Le président Sarkozy a fort bien parlé de ce sujet et il avait demandé que ces persécutions des chrétiens cessent. Le pape également avait timidement protesté. 

 

Or voici que j'apprends ce jour que "les européens ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une déclaration sur la liberté de religion à la suite des attentats contre des chrétiens d'Orient, certains redoutant d'alimenter le "choc des civilisations".

 

Je reprend la suite de l'information publiée ce jour :

 

" Les ambassadeurs des 27 pays de l'UE s'étaient entendus en amont d'une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles sur un texte appelant la diplomate en chef européenne Catherine Ashton à élaborer des "propositions concrètes" pour "renforcer" l'action de l'Union européenne en faveur de la liberté de religion.

 

Le texte condamnait "fermement" la "violence récente et les actes de terrorisme visant des lieux de culte et de pèlerinage", mais ne mentionnait aucune communauté spécifique, ce que certaines délégations, notamment italienne et française, ont jugé trop vague, selon des diplomates.

 

D'autres, les Britanniques et certains pays nordiques, ont refusé cette mention en arguant qu'il ne fallait pas en faire "un choc des civilisations", selon un diplomate.

 
Les 27 ont finalement décidé de renvoyer le texte à leurs ambassadeurs, pour qu'ils l'affinent, ont précisé d'autres diplomates.

 

Le 31 octobre, un attentat revendiqué par la branche irakienne d'Al-Qaïda a fait 46 morts dans la cathédrale syriaque catholique de Bagdad. D'autres attaques ont récemment visé des chrétiens en Egypte, notamment l'attentat du 31 décembre contre une église copte d'Alexandrie, qui a fait 21 morts.

 

La France, la Hongrie, l'Italie et la Pologne notamment avaient insisté pour qu'un débat sur la situation des chrétiens d'Orient soit mené au sein de l'UE. Début janvier, le chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, avait réclamé une réponse concertée des 27 au drame des chrétiens d'Orient menacés par al-Qaida.

 

Mais son initiative lui a valu de vertes critiques lors d'une visite récente en Egypte, à la fois de la part du président Hosni Moubarak que du ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, selon plusieurs sources diplomatiques. "

 

Je dis que la France, l'Italie et la Pologne sont dans le vrai. Il faut protester, exiger, dénoncer, sans crainte, sûrs de nos valeurs.  Toute autre attitude est de la lâcheté, de la compromission.

 

L'histoire ne pardonnera pas à ceux qui auront sans rien dire laissé faire des choses intolérables par des gens par ailleurs convaincus de leur bon droit à faire ce qu'ils font. 

 

La continuité de nos approvisionnements en pétrole nous aurait-elle fait perdre le sens des valeurs ?

 

L'accélération des évènements internationaux me fait penser que l'heure de vérité approche.

 

 

 

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 10:56

Entre les deux tours de la présidentielle en 2007, Bayrou a refusé d'être clair, et a énormément perdu de soutiens dans cette affaire.

 

Dans une interview au Figaro Magazine, il dit ce qu'il aurait dû dire clairement à l'époque:

 

"Le programme et les choix de Ségolène Royal ne me paraissaient à la même époque ni convaincants ni rassurants".

  

Pour l'avenir, François Bayrou imagine la "mutualisation des emprunts, la solidarité dans l'ensemble des emprunts dans la zone euro", en indiquant que "ce type de soutien créera instantanément trois obligations: renforcer le sérieux de la gestion financière dans tous les pays solidaires, harmoniser peu à peu les fiscalités, choisir les mêmes priorités économiques". Avec à la clé une belle métaphore :  "Au lieu de pousser les plus faibles en dehors pour sauver les plus forts, les pays européens devraient s'inspirer de la tactique des troupeaux de bisons pourchassés par les loups: s'ils choisissent la fuite en avant, les plus faibles, les plus jeunes, les malades, ne peuvent pas suivre, ils décrochent, et les loups les dévorent. Si au contraire, ils mettent les plus faibles au milieu et les plus forts à la périphérie pour les défendre, les loups abandonnent la partie. Face aux spéculateurs, dont la condition est de chasser en meute, c'est la seule solution."

 

Le problème est nous ne sommes pas des bisons mais plutôt des cigales en compagnie d'une fourmi, l'Allemagne. Pas certain qu'il faille supporter les errements des encore plus cigale que nous. N'avons-nous pas déjà notre propre fardeau énorme qui nécessitera des efforts énormes ?

 

Puis François Bayrou fustige ceux qui émettent l'idée de sortir de l'Euro : Ce serait une catastrophe épouvantable et la misère pour beaucoup de Français, particulièrement les classes moyennes ! La dette française vogue vers les 1800 milliards d'euros. Avec des taux d'intérêt à 3 %, la charge de la dette s'élève à 45 milliards d'euros par an. C'est le premier budget de l'Etat devant celui de l'Education nationale. Si on quitte l'euro, les taux d'intérêt exploseront. S'ils montent à 9 ou 10 % (situation de l'Irlande aujourd'hui), il faudra trouver 100 milliards de plus dans la poche des Français ! Cela équivaut à tripler l'impôt sur le revenu. Les emprunts pour la maison, pour la voiture, deviendront hors de prix. Je me refuse à toute indulgence à propos d'une telle folie.

 

Le problème est que, même sans sortie de l'Euro, il se peut que ce scénario de taux à 8 ou 9% nous atteigne quand même si nous continuons à avoir des budgets en déficit qui nécessitent d'emprunter pour payer les dépenses de fonctionnement.

 

 

François Bayrou annonce enfin "son plan sur cinq ans :

 

  1) le retour à l'équilibre des régimes de retraite et de la Sécurité sociale nous permettra d'économiser 40 milliards;

  2) il faudra réduire les interventions de l'Etat à hauteur de 25 milliards

  3) faire une réforme fiscale juste qui permette de trouver 25 milliards supplémentaires.

 

 Le but est de rejoindre un seuil de déficits, entre 20 et 30 milliards, à partir duquel - enfin ! - le stock de dettes n'augmente plus. Le bateau ne s'enfonce plus, la croissance peut le remettre à flot. "

 

Bizarre, Bayrou nous dit qu'avec un déficit de 20 milliards, le stock de dette n'augmente plus. Cela mérite explication, mais enfin, on a quelqu'un qui place le débat à un niveau adulte, qui ne masque pas les difficultés comme on le ferait en s'adressant à des enfants. C'est ce qui est à redouter pour les élections 2012. Ne va-t-on pas placer la campagner sur des sujets sans doute importants, mais secondaires par rapport au problème numéro un des finances de la France, et donc des français ?

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 07:57

Valéry Giscard d'Estaing a déclaré ceci ce matin sur Public Sénat : "La spéculation ne mérite pas qu'on la finance".

 

Et pourtant c'est bien ce qui se passe !

 

Les états appellent les contribuables (surtout les futurs contribuables) , en empruntant pour sauver les finances de certains pays tel la Grèce qui ont fait n'importe quoi à l'ombre de la monnaie unique, et pour sauver des banques privées qui ont spéculé et perdu de l'argent au lieu de se borner à leur rôle de financer des projets valables.

 

Cette accumulation de dette, la crise que nous vivons, ne peuvent que nous mener à une inflation sévère, moyen par lequel les dettes deviennent plus supportables, et par lequel les détenteurs de capitaux voient fondre le pouvoir d'achat de la part liquide de leur fortune .

 

A court terme, on peut avoir une déflation, des prix qui baissent, mais cela sera de faible amplitude et de faible durée.

L'importance de la Fonction Publique, et l'existence du SMIC sont des "cales" qui empêcheront ce recul.

 

Assez vite, il y aura forcément une forte inflation.

 

Examinons l'évolution de l'indice des prix depuis 1954 et le graphique des progressions sur dix années glissantes.

L'évolution a 10 ans est classiquement de l'ordre 1.5. Suite à la crise pétrolière de 1974, cette évolution a été plus importante et a culminé à presque 3 en 1983.

 

Au début des années 2000, cette évolution à 10 ans était extrêmement faible, ainsi que les taux d'intérêts d'ailleurs.

 

Désormais la montagne de dettes obligera, malgré la volonté d'orthodoxie de la Banque Centrale Européenne et de l'Allemagne, de laisser filer l'inflation, et de façon encore plus massive que dans la décennie 75-85

 

Personnellement, je n'exclus pas une évolution d'un facteur 4 sur une décennie. Une somme qui aujourd'hui permettrait d'acheter une voiture spacieuse, permettrait 10 ans plus tard d'acheter seulement un deux-roues!

 

Cette période sera extrêmement pénible à vivre pour tout le monde. Le confort que nous avons connu, artificiellement financé par le déficit chronique de notre pays, aura disparu. Beaucoup de prestations sociales ne pourront tout simplement plus exister. La fin de l'Etat Providence conduira beaucoup de concitoyens à exercer de petits boulots, en activité principale, ou en complément. Les collectivités locales devront avoir une gestion très serrée, tenant compte de réalités financières nouvelles. Se lamenter ne servira à rien, il faudra seulement s'adapter.

 

ANNEE INDICE DE LA CONSTRUCTION PROGRESSION SUR 10 ANS
1954 100  
1955 101  
1956 111  
1957 122  
1958 137  
1959 142  
1960 144  
1961 143  
1962 149  
1963 159  
1964 173 1,73
1965 186 1,84
1966 191 1,72
1967 195 1,60
1968 198 1,45
1969 216 1,52
1970 220 1,53
1971 231 1,62
1972 244 1,64
1973 262 1,65
1974 291 1,68
1975 345 1,85
1976 375 1,96
1977 416 2,13
1978 452 2,28
1979 502 2,32
1980 569 2,59
1981 630 2,73
1982 697 2,86
1983 746 2,85
1984 794 2,73
1985 826 2,39
1986 855 2,28
1987 884 2,13
1988 908 2,01
1989 929 1,85
1990 939 1,65
1991 972 1,54
1992 1006 1,44
1993 1022 1,37
1994 1016 1,28
1995 1011 1,22
1996 1038 1,21
1997 1047 1,18
1998 1058 1,17
1999 1071 1,15
2000 1083 1,15
2001 1125 1,16
2002 1159 1,15
2003 1183 1,16
2004 1225 1,21
2005 1270 1,26
2006 1362 1,31
2007 1385 1,32
2008 1497 1,41
2009 1503 1,40
2010 1508 1,39

 

inflation.gif

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 20:47

Est-ce la ligne de Benoit Hamon, le porte-parole du PS qui accuse François Hollande d'appartenir à l'aile droite ?

 

Le Maire de Dijon François Rebsamen dénonce l'irréalisme de Benoit Hamon et  dit de lui :  «Il n'est pas élu local, il ne connaît pas la complexité, il n'a pas été se confronter à la vie dans les quartiers, je pense que c'est ce qui manque aujourd'hui à quelques dirigeants du Parti socialiste»

 

Est-ce la ligne des Hollande, Valls, Moscovici, Collomb, Strauss-Kahn ?   Des gens sérieux, pondérés. Des gestionnaires responsables.  


Il y a bel et bien au PS  des analyses de la société qui sont foncièrement différentes.


Pour Michel Sapin, proche de l'ancien premier secrétaire du parti, la méthode Hamon «revient à faire la liste des courses avant de regarder ce que l'on a dans son porte-monnaie». Les réformistes demandent que le parti adopte des positions «crédibles».  «Quand vous êtes dans l'opposition, c'est à la portée de n'importe qui de dire tout et son contraire, assène le maire de Lyon, Gérard Collomb, ajoutant: Seulement, quand vous êtes au pouvoir, c'est oui ou c'est non. À un moment, il faut trancher.»  Les adversaires d'Hamon le soupçonnent de s'être livré, avec son rapport, à une manœuvre tactique pour ancrer le PS à gauche.

 

Que veut Hamon ?  Se présenter à l'élection présidentielle si Dominique Strauss-Kahn, jugé pas assez à gauche, se présentait ?  Son courant  "Un monde d'Avance"  où figure également Emmanuelli,  le pousse-t-il à s'émanciper ? Cette velléité explique-t-elle sa promesse de revenir sur l'allongement à 41,5 ans de la durée de cotisation retraite,  qui avait pourtant été entériné par la direction du PS ?

 

Manuel Valls a réagi ainsi :   «Faisons attention à la mélenchonisation des esprits. Quand on est porte-parole du PS, il faut non seulement défendre le projet que nous avons adopté, qui intègre l'allongement de la durée de cotisation, et aussi être bien conscient que l'élection de 2012 se joue sur la question de la crédibilité et de la vérité.»

 

Quel projet de société sera celui du PS aux présidentielles ?   A ce jour, personne ne peut le dire.

 

Je crois cependant que le PS est actuellement en train de tomber dans un piège tendu par Sarkozy.  Avec une réforme des retraites bien expliquée, bien justifiée, les gens ne seraient pas descendus dans la rue, le PS n'aurait pas fait de surenchère, l'aile gauche du PS ne se serait pas senti pousser des ailes. Tandis que là, Sarkozy aura en face de lui des excités peu crédibles dont il lui sera facile de démontrer l'irréalisme, l'incompétence.

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 13:01

Tout a été imaginé pour expliquer la violences dans certains quartiers chauds de nos villes. Et toujours plus d'argent public a été déversé pour tenter d'apporter un remède.

 

A Grenoble, l'explication de la récente nuit de destructions est toute simple.  Les jeunes du quartier de La Villeneuve crient vengeance après la mort du braqueur à main armée Karim Boubouda, tué lors d'un échange de tirs avec la police dans le cadre de la légitime défense, un policier ayant été blessé.

 

La presse rapporte que "Une cinquantaine de voitures ont été brûlées, ainsi que des commerces, et deux jeunes ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi après le décès d'un braqueur tué lors d'un échange de tirs avec la police. Tirs entre manifestants et forces de l'ordre, voitures et commerces incendiés...  Les incidents ont éclaté vers 23h30 à la Villeneuve, un quartier populaire de Grenoble d'où était originaire le bandit. C'est après une prière au mort récitée dans la soirée par un imam, écoutée en silence par une cinquantaine de jeunes rassemblés dans un parc, que la situation semble avoir dégénéré. De petits groupes de casseurs s'en sont pris à coups de battes à des abribus et un tramway, et des gaz lacrymogènes ont été tirés. Deux jeunes, dont un mineur, ont été interpellés. Par ailleurs, selon la police, entre «50 et 60 voitures» ont été brûlées et un magasin d'automobiles a été pillé et incendié. "

 

Il est clair que la hargne est encore montée d'un cran, que les motifs de cette hargne sont inacceptables, que le sentiment d'impunité a gagné, que l'état de droit a perdu. C'est un échec manifeste des attributions régaliennes de l'Etat, à savoir assurer la sécurité des citoyens, et réprimer les fauteurs de troubles.

 

Il faut espérer que nos décideurs vont prendre la mesure des défis adressés à notre société, et qu'ils vont apporter les réponses adéquates. Ne pas le faire serait un reniement, une lacheté, une faute au regard de l'avenir de ce pays, que l'on espère tous apaisé et démocratique.

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 05:53

Je me suis toujours demandé comment Eric Woerth, alors Ministre des Finances, dans un Etat en quasi-faillite, pouvait rester aussi zen. Cet amateur de haute montagne, plein de ressources, était en pleine ascencion.

 

Sur le dossier des retraites, j'ai trouvé qu'il tergiversait, qu'il ne fonçait pas. S'il avait foncé, car il faut bien réformer le système de retraites pour qu'il continue tant bien que mal, l'affaire serait pliée aujourd'hui, et les critiques dont il est l'objet seraient sans impact sur la réforme.

 

Tandis que là, maintenant, on ne sait pas comment tout celà va se résoudre.

 

Eric Woerth est sans doute honnête, mais il n'a pas vu plus loin que le bout de son nez en restant l'efficace trésorier de l'UMP qu'il était, et en laissant sa femme être embauchée dans la gestion de la fortune Bettencourt. C'est très bête.

 

Sur le premier point, je donnerai une anecdote personnelle. J'étais gérant de société, on m'appelle du Centre des Impôts. Je tends l'oreille, un contrôle fiscal serait-il en vue ?  Mais non, on me propose de faire passer une publicité dans le journal interne ! Sous-entendu, si vous le faites, cela va vous coûter un peu, mais vous serez bien vu de l'Administration Fiscale! J'ai refusé. Ultérieurement, des circulaires ont mis fin à ces pratiques douteuses. On voit bien la confusion qui peut exister.

 

Sur le deuxième point, l'héritière de L'Oréal, était depuis longtemps,  une généreuse donatrice des formations politiques de droite. Son mari a été un élu, puis un ministre. Elle connait la musique, le coût des campagnes électorales. Elle a le droit de donner à qui elle veut. La Gauche, elle aussi, a ses généreux donateurs, elle est bien mal placée pour critiquer.

 

Il fallait peut-être chaperonner la fille Shueller  pour que ses bonnes dispositions ne cessent pas, et donc avoir une personne dans l'entourage financier de la dame. N'importe qui d'à peu près compétent aurait fait l'affaire, mais, erreur bête, on propose, où du moins on accepte l'épouse du Ministre des Finances !

 

On a changé d'époque, j'ai eu l'occasion de le dire, avec Internet, les informations circulent à la vitesse de la lumière, et le système se nourrit de nouvelles informations, de rebondissements. Ce genre d'erreur était autrefois sans gravité, car si les opposants politiques étaient au courant, ils ne pouvaient trop en faire état, appelant cela pudiquement de "politique de caniveau". Aujourd'hui les médias se chargent de tout, et la population est en temps réel au courant de beaucoup de choses. Au niveau national s'entend, car au niveau local, c'est encore l'omerta.

 

Cette affaire tombe bien mal dans une situation qui exigerait plutôt une union nationale pour éviter de graves problèmes dûs aux déficits, à la dette accumulée. Il faut regulièrement re-emprunter pour rembourser et pour arriver à payer une bonne partie des dépenses de fonctionnement. Les taux d'intérêts accordés à la France vont  un jour où l'autre augmenter sérieusement si nous donnons ce spectacle regrettable. Quelques analystes prévoient une crise extrêmement grave. La Révolution n'a-t-elle pas commencé par une crise des finances du royaume de France ? 

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 09:40

L'équipe de France de Foot-Ball était une bête blessée suite à sa qualification par la main de Thierry Henry contre l'Irlande.

 

Ce qui devait tenir lieu de cerveau, le "coach" Raymond Domenech, était déjà fortement atteint depuis l'élimination en Coupe d'Europe 2008, où en guise d'explication en conférence de presse, il fit une demande en mariage officielle à la journaliste Estelle Denis.

 

Comme une greffe d'organe qui ne prend pas et qui est rejetée du corps sur laquelle elle a été effectuée, les différents membres de l'équipe ne tenaient pas ensemble. Il aurait fallu détecter le(s) membre(s) les plus affectés de ce mal,  et amputer tant qu'il était temps, ne pas les sélectionner.

 

On a dit que l'argent pourrissait tout. Si c'était celà le problème, les autres équipes européennes Espagne Portugal, Allemagne, Angleterre, Pays-Bas,... et même africaines avec ses stars comme Didier Drogba, seraient atteintes du même mal.

 

Bref la bête est morte le Jeudi soir, à la mi-temps de France-Uruguay par un électrochoc, le prononcé d'une phrase taboue, la fameuse insulte de Nicolas Anelka à Domenech. Le cerveau étant atteint, la mort était forcément au bout. Le Journal l'Equipe a publié le faire-part du décès en mettant l'insulte à sa Une du Samedi suivant. C'est un signal, désormais, la presse ne fera aucun cadeau, on a changé d'époque.

 

L'enterrement a eu lieu le Dimanche, quand déjà au fond du trou, l'équipe de France creusait encore pour chercher la "taupe", à l'instar de son pseudo-capitaine Patrice Evra. Auparavant, Franck Ribéry, tel un zombie, poussé par son agent, était venu expliquer à TF1, qu'il n'y avait que bonne entente dans l'équipe, que jamais, contrairement à ce que dit la presse, il n'avait fait des misères à Yoann Gourkuff...

 

La défaite contre l'Afrique du Sud et l'émination de cette Coupe du Monde 2010 étant un épilogue normal, on a donc rapatrié cette équipe de France, en posant l'avion en catimini au Bourget.

 

La mort de l'équipe de France étant avérée, la mort n'étant - à l'évidence-  pas naturelle  mais causée par un choc final, sur fond d'empoisonnement progressif sur une longue période, il faut faire l'autopsie.

 

Certains vont dire, arrêtons, pas de déballage, cela risque d'être nauséabond, expression bien pratique lorsqu'on ne veut pas voir les problèmes de notre société.

 

Eh bien oui, une autopsie, cela n'est pas bien joyeux, cela ne sent pas bon, mais il faudra bien la faire, pour savoir qui a molesté qui à l'intérieur de cette équipe, et pour quels motifs personnels ou "philosophiques",  pour savoir quel comportements ont été adoptés par certains, et s'ils sont inexcusables, ne les excuser sous aucun prétexte que ce soit.

 

Car, dans nos contrées verdoyantes et tempérées, on est pour l'égalité. Pas de citoyen de seconde zone, pas de parias, égalité homme-femme, pas non plus de rejet social au prétexte de l'orientation sexuelle. On est pour l'égalité en droits, mais aussi en devoirs. Nous sommes égaux en dignité, mais aussi en indignité. Il n'y a pas d'indignités qui seraient excusables pour certains, justement parce que nous sommes égaux. C'est celà aussi la nouvelle donne de la presse: dire stop à la politique de l'excuse.

 

Je suis d'accord avec Thierry Henry, quand au détour d'une réponse à Michel Denisot, il glisse qu'il n'y a plus de respect (ayant été victime lui-même d'irrespect au cours de cette aventure en Afrique du Sud)  que c'est peut-être une "problème de société".

 

Dans une société où les professeurs vont faire classe la peur au ventre de ce qui peut leur arriver (perturbations incessantes des cours, insultes, menaces, violences), où les mèdecins craignent les réactions de certains patients, où les pompiers se font caillasser lorsqu'ils vont éteindre des véhicules incendiés, sans parler des forces de l'ordre qui sont se font tirer dessus, ce qui arrive à l'équipe de France n'est peut-être qu'un symptôme de troubles profonds qui affectent le corps social de notre pays.

 

L'autopsie nous le dira, par les déclarations des uns et des autres, cela prendra peut-être des mois. Il faut souhaiter bon courage à Laurent Blanc.

 

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 08:56

Ces jours-ci, à l'instar de Didier Migaud, DSK, Michel Rocard et Gérard Collomb, on entend la parole et les écrits de quelques personnalités lucides au Parti socialiste. 
 
Le Parti Socialiste a nié complètement la nécessité de jouer sur l'âge de départ en retraite pour solutionner le déficit structurel actuel et futur du système par répartiton. Contribuant à infantiliser le corps social, il a appelé à descendre en masse dans la rue le 24 Juin.

 

C'est d'abord le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, ancien député PS de l'Isère, qui estime dans un entretien au Monde que «pour répondre aux problèmes de financement à court et moyen terme, il faut agir sur l'ensemble des paramètres : l'âge, la durée de cotisation, les prestations, le montant des cotisations et l'assiette, l'élargissement des recettes».

 

C'est ensuite Dominique Strauss-Kahn qui, au-delà de son appel à ne pas faire des 60 ans un «dogme», a vu l'institution qu'il dirige, le FMI, publier une note sur la France selon laquelle «le gouvernement accorde à juste titre une attention particulière à une réforme des retraites visant à repousser l'âge effectif de départ».

 

C'est aussi Michel Rocard, ancien premier ministre et auteur d'un livre blanc sur les retraites, qui juge dans France Soir qu'«en faisant de l'âge légal un symbole, le PS est encore en train de se tromper de combat». Rocard  estime que que la réforme du gouvernement est «courageuse», même si «beaucoup de problèmes ne sont pas tranchés».  «Le PS a du mal à devenir ce qu'il devrait être profondément: un parti social démocrate», a expliqué Michel Rocard dans un entretien à France-Soir.  «Pour moi, c'est une des premières fautes de Martine Aubry qui, par ailleurs, fait du bon boulot. (...) Là, elle a commis une erreur en étant trop sensible au poids des symboles.»

 

Dans cet entretien, Michel Rocard revient sur le Conseil des ministres où François Mitterrand a décidé d'abaisser l'âge légal de 65 à 60 ans, en 1981: «Tous les ministres en charge de l'économie - même Fabius et surtout Delors - étaient effondrés, décomposés. Moi aussi. Mais il s'agissait de faire plaisir au Parti communiste et de magnifier le caractère social du gouvernement». «Le résultat a été la sacralisation de ce chiffre de 60 ans», déclare-t-il.

 

«Au total, avec cette réforme, nous allons gagner un répit de dix ans sur le plan comptable. Ce n'est pas rien dans cette période d'inflation énorme, de déficits et de dette», assure l'ancien Premier ministre. Selon lui, il faudra sûrement une nouvelle réforme des retraites «dans dix ans ou peut-être avant».

 

Michel Rocard  juge par ailleurs que «faire reposer les retraites sur la fiscalité» est «absurde et dangerosissime», ce que dont je suis profondément convaincu moi-même. Quand on a un déficit du budget de l'état, on ne va pas détourner de nouvelles recettes fiscales pour financer les retraites. Pour financer les retraites, on joue sur le système de retraites lui-même, en particulier sur l'âge de prise de la retraite !

 

Récemment, le maire de Lyon Gérard Collomb  a pouffé de rire à l'idée que les socialistes rétabliraient l'âge légal à 60 ans s'ils devaient remporter l'élection présidentielle en 2012. «Lorsque la gauche sera confrontée à l'exercice du pouvoir, elle sera bien obligée de prendre en compte les réalités», a-t-il dit sur Europe 1.

 

Martine Aubry et son numéro deux Harlem Desir, n'ont aucun désir de se laisser convaincre, mais au contraire, désirent continuer à surfer sur la vague de 1981, de l'élection de François Mitterand, père de la retraite à 60 ans et du Ministère du Temps Libre.

 

Qu'il est loin ce temps, à l'heure où tous les pays européens croulent sous une dette qui en grande partie estampillée "socialiste", et où la Grèce en est arrivée à accepter l'idée de vendre une partie de son territoire (quelques unes de ses îles inhabitées) comme l'avait suggéré le député allemand Josef Schlarmann.

   

Sur le terrain, les socialistes seraient plutôt enclins à suivre Martine Aubry dans sa négation des réalités, par réflexe de la défense des acquis, et parce que donner plus d'avantages pécuniers aux électeurs est plus porteur électoralement que de supprimer ces avantages (on achète les voix en quelque sorte).  Mais attention, si les gens, éclairés par les médias, qui sont de moins en moins complaisants avec qui que ce soit, se rendent compte que c'est la misère pour eux et leurs enfants qui est au bout des raisonnements socialistes, il donneront un grand coup de pied dans la fourmillière et qui sait ce qui en sortira.

   

   

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